c'est la journée des malades

C'est une belle tradition, que je connais depuis 1990, depuis que je vis en Suisse. Comme mon domaine, c'est la santé, c'est dans les hopitaux  où j'ai travaillé, ou au foyer dans lequel je travaille actuellement, que j'ai assisté à cette manifestation. J'ai voulu savoir ce que c'était, et voici un court historique.

C'est en 1939, à Leysin, qu'une femme de coeur, la doctoresse Nicati, s'est aperçue que nombreux de ses patients ne recevaient pas de visite, et qu'elle a créé cette journée. Cette initiative a vite conquis d'abord la Romandie, pour s'étendre à quasiment toute la Suisse.

"...C'est pour cela, pour tout cela, au début de 1939, cette année qui devait être marquée aussi par le commencement de la seconde guerre mondiale, qu'une femme de coeur lança l'idée de la " Journée des Malades ". Cette femme, c'était la doctoresse Marthe Nicati, qui travaillait alors a Leysin, cette station des Préalpes vaudoises que peuplaient des milliers de tuberculeux, allonges sur leur lit de cure, exposés a un soleil bienfaisant, susceptible d'engendrer une guérison, pour l'obtention de laquelle on ne disposait pas des médicaments que l'on a aujourd'hui.

La doctoresse Marthe Nicati s'était aperçue que, à Leysin, et c'était le cas ailleurs également, nombre de malades souffraient non seulement de leur mal mais aussi de solitude. Et ce sentiment était beaucoup plus perceptible au sortir de l'hiver, alors que le calendrier annonce le retour du printemps, avec toutes les promesses de vie et de joie que suscite cette saison. C'est pourquoi la doctoresse Marthe Nicati fixa sa " Journée des Malades " au premier dimanche de mars. Son initiative rencontra un bel écho, non seulement dans le canton de Vaud, mais aussi dans toute la Suisse romande. Partie de Leysin, cette idée fit rapidement son chemin à tel point que, aujourd'hui, la " Journée des Malades " est devenue une institution nationale, ou presque." Cet extrait provient du site sur la journée des malades

Ce sont généralement des personnes déléguées par des paroisses qui viennent d'une façon plus ou moins active rendre visite aux patients, et font un geste : offrir une fleur, ou une bouteille de vin ! Comme ça on se sent moins seul...

Alors aujourd'hui, moi aussi, je veux avoir une pensée pour toutes les personnes malades, dans leur corps, dans leur être, les personnes qui souffrent, en leur souhaitant de trouver quelque part un peu de réconfort.